Discography



Like Desire
Ensure Dance

'' Ali On Broadway '' KOJ / Melodie (1994)

Toufic Farroukh a choisi le jazz comme domaine de prédilection – un jazz coloré, aux accents orientaux et parfait reflet de son cheminement artistique ancré dans une double culture et ouvert aux différentes expressions artistiques contemporaines, comme la danse, le théâtre ou le cinéma. Dans ses propres albums, il assume, loin des théories et des concepts, ses diverses influences et crée avec une belle tranquillité, un univers personnel et authentique. Dans “Ali on Broadway”, enregistré en 1993, des couleurs orientales surgissent loin des mélanges artificiels auxquels bien des musiciens adeptes de la World Fusion ne savent pas toujours résister

“Ali Broadway, the other mix” CDM & Harmonia Mundi (2004),

est un album sauvé ou doublement sauvé, si l’on peut dire, puisque les bandes analogiques étaient techniquement quasi perdues, et qu’en parvenant à les récupérer et en les réécoutant une à une, Toufic Farroukh les redécouvre. L’évidence alors s’impose : Ali on Broadway doit être mixer du nouveau, non seulement dans de conditions meilleures, mais aussi avec une oreille toute autre. Ce qui était encore à l’époque chose incongrue, la rencontre musicale entre l’Occident et l’Orient, fait aujourd’hui partie de notre champ sonore. Il n’en demeure pas moins que cette rencontre ne va pas de soi. Le voyage d’Ali entre ces deux mondes, ces deux cultures, rapproche l’imaginaire du vécu, les confrontant, les entremêlant, brouillant les pistes, jouant d’elles…un voyage précisément, c’est-à-dire : chemin à parcourir, un chemin que l’on finit plus de parcourir !

Composed, arranged & produced by Toufic Farroukh



Dance for my father
Daily life

“LITTLE SECRETS” (1998)

Different, colorful, open to crossovers, Toufic Farroukh now draws the contours of a new territory in the planet sons. The proof, "Little Secrets", a contemporary fusion that offers a jazz with very refined oriental accents.

Dans ses compostions, Toufic Farroukh fait preuve du même éclectisme. Little Secrets”, paru en 1998, fait appel aussi bien aux instrumentations “classiques” du jazz (saxophone, trombone, piano, …etc) qu’aux instruments traditionnels du Proche-Orient (Oud, Req, Ney ou Bouzouk) apportent une profondeur et une dimension qui va au-delà de la touche de couleur locale.

Composed, arranged & produced by Toufic Farroukh

Toufic Farroukh: Tenor & Soprano Saxophone, Bouzouk & Percussion; Bassam Saba: Nay; Charbel Rouhana: Oud; David Venitucci: Accordion; Leandro Aconcha: Acoustic Piano; Serge Adam: Trumpet & flugelhorn; Daniel Casimir: Trombone; Jean Wellers: D. Bass & Acoustic guitar; Etienne Brachet : Drums ; Cécile Daroux: bass flute; Vincent Limousin: Vibraphone; Adel Chamss: Req; Sidney Thiam: Congas & udu.

Production: Toufic Farroukh


Lily's wrong
Night in Damascus

Drab Zeen  (CDM / Harmonia Mundi 2002)

Toufic Farroukh pays tribute to his friend, the artist Joseph Sakre...

“Toute musique est plus ou moins pétrie d’horizons divers, cette évidence, Drab Zeen la prend non seulement totalement en compte mais il l’affiche ouvertement. L’ossature ne se dissimule pas, bien au contraire, le traditionnel, le jazz et l’électronique sont en quelque sorte la terre, l’argile et le limon dont se pétrit Drab Zeen. Seulement il ne s’agit pas ici de mélanger ces trois horizons, de les fondre l’un dans l’autre, mais d’établir une rencontre, de la provoquer.

Drab Zeen ne s’articule pas pour autant dans le conflit, il y a comme une fièvre de la rencontre avec tous les risques que cela comporte, une fièvre recherchée, voulue, véritable mise à nue. Ainsi, liberté a été accordée aux différents solistes, afin que jaillissent de nouvelles couleurs dans lesquelles puiser, permettant de (ré) pousser encore plus loin la structure première de chaque morceau. La ligne entre l’improvisation et le thème musical est tenue. L’improvisation se fait thème, et le thème sonne comme une improvisation. Et c’est à l’instar de tout ce travail d’ombre et de lumière sur lequel Drab Zeen est aussi bâti. Un instrument est mis en avant, un autre l’accompagne juste au-dessous, note après note, le suit exactement comme son ombre. S’opère alors un imperceptible glissement : tout en demeurant ombre, l’ombre se fait reflet. Elle se pare de l’habit de lumière, tout en demeurant ombre, insistons-nous. On sait ce qu’il est advenu de ceux qui ont perdu leur ombre”. Ghassan Salhab

Composed, arranged & produced by Toufic Farroukh


Bassam Saba – Ney ; Antoine Khalifé – violin ; Nabil Khalidi & Charbel Rouhana – Oud
Gueorgui Kornazov-Trombone ; Yasmine Hamdan – Voice ; Jean Wellers – D. Bass,viola & violin ; J.M. Huré – El. Guitar ; Ali Alkhatib – Riq ; Toufic Farroukh – Saxophones, bouzouk, Synth & percussion

Production – Radwan Hoteit & Toufic Farroukh


Destinies and desires
Scarecrow & Peacock

TOOTYA O + music / Harmonia Mundi (2007)

“Le jazz sous des angles insolites. Voilà ce qui vient d’emblée à l’esprit à l’écoute de Tootya, le nouvel album de Toufic Farroukh. Le nouveau disque du talentueux saxophoniste Franco-libanais s’inscrit résolument dans le prolongement de son prédécesseur, le novateur DrabZeen, sorti en 2002. Pour Toufic Farroukh, l’analogie avec le voyage constitue un aspect prépondérant de Tootya. Tous les morceaux sont liés entre eux, mais il leur arrive de partir dans des directions opposées avant de se retrouver. Les solistes qui l’accompagnent, de Magic Malik à Ibrahim Maalouf en passant par les deux chanteuses Rima Khcheich et Jeanne Added, capturent un son moderne, entrelacée aux rythmes puissants, transmettent une passion intérieure et une joie teintée de nostalgie. Ce sont peut-être les morceaux instrumentaux qui donnent la meilleure idée de l’ambiance de Tootya. On remarque plus particulièrement ‘Radio City’ avec ses merveilleuses parties du trombone de G. De Masure et le  Ney de J. Levitt, ‘Cendres’, et le subtile accordéon joué par D.Venitucci,  et les Saxes de Toufic Farroukh, avec son phrasé économe, un son légèrement mélancolique et ses solos qui enrichissent un alliage de jazz oriental et de danse particulièrement réussi, Farroukh atteint ici une poésie similaire à celle dont il avait fait preuve sur son premier album, Ali On Broadway.”

Composed, Arranged & Produced by Toufic Farroukh; Co-arranged by Leandro Aconcha

Production: Toufic Farroukh, Radwan Hoteit & Chill Island


Fema Ka
Blue Tango

“Cinéma Beyrouth” CD enja / Harmonia mundi 2011

In the career of some musicians, there are pivotal works, which are like appointments set by fate at the crossroads of art and life, aesthetic adventure and human adventure. These works, which summon as much the spirit of invention as the memory of their author, are the fruits of a slow maturation; they bear in filigree the story of an experience, and the beautiful imprint of the time it took to live it and translate it into music. Such is Cinéma Beyrouth, the fifth album of the Franco-Lebanese saxophonist and composer Toufic Farroukh, which is much more than just a collection of pieces attached to each other. It is a real intimate conversation between a man and his hometown, magnified by the use of a subtly thought out and weighed instrumentation: brass quartet, piano and drums. A conversation interspersed with moments of tenderness and brilliance, moments of abandonment and lyrical impulses, which transcribes with remarkable clarity of tone the complexity of their common history.

Dans le regard de Toufic Farroukh, Beyrouth apparaît ainsi sous les traits d’une « énigme tragique ». Elle campe aussi une sorte de diva à la fois généreuse et exigeante, prête à accueillir ses anciens enfants pour mieux les vampiriser, les rudoyer, voire les rejeter. « C’est une ville qui peut tout te prendre et ne rien te donner…. Ce disque raconte aussi Beyrouth et ses caprices, sa confusion, cette ville où l’on trouve tout, le chaos, la religion, la guerre, les affaires…  Ce Beyrouth qu’à l’âge de 10 ans je rêvais comme un lieu magnifique et magique n’est plus… »

Cinéma Beyrouth atteint ici une vérité nue et secrète qui est autant celle de son auteur que de son sujet. Richard ROBERT

Composed, Arranged & produced by Toufic Farroukh; Co-arranged by Leandro Aconcha

Toufic FARROUKH, Saxophones; Leandro ACONCHA, Acoustic Piano; Sylvain Gontard & Nicolas Giraud, Trumpet; Daniel ZIMMERMANN, Trombone; Didier HAVET, sousaphone & Tuba; Luc ISENMANN, Drums.


Invisible cities
Cairo river

''Invisible Cities'' Hot8 / The Other Cast (2017)

Architect of the imaginary

The music of Toufic Farroukh is transported by the art of conversation. A dialogue inhabited by dreams of another world, one where women and men would be able to live in the harmony of cities finally pacified. Faced with the saxophonist-composer, the city – its secrets, its beauty, its mysteries, its history – advances as the subject of a mesmerizing exchange.

To elaborate Invisible Cities, of which Toufic Farroukh signs compositions and arrangements, the one who can be described as a nomadic poet chose to close his eyes and dream of a city for all. This is of course a city that exists only in the hearts of those who still believe in the possibility of a serene life, where everyone can find their place. The title of the disc is borrowed from the homonymous novel by Italo Calvino in which Kublai Khan, emperor of the Tartars, is told about the cities visited during his travels by Marco Polo, cities "made of desires and fears", with secrets sometimes well hidden.

Toufic Farroukh, the inspiration of an open repertoire, lets his saxophones sing in unison with the other instruments, without ever trying to have the last word or even give in to the temptation of solitary exercise. We can never repeat it enough: if conversation is an art, Farroukh is its fervent and humble servant at the same time. Denis Desassis

Composed, Arranged & Produced by Toufic Farroukh; Co-arranged by Leandro Aconcha

Toufic Farroukh, soprano, alto and tenor saxophones; Leandro Aconcha, piano and Fender Rhodes Didier Ithursarry, accordion; Ahmad Al Khatib, oud; Frédéric Favarel, guitar; Marc Buronfosse, double bass; Luc Isenmann, drums; Bachar Khalifé, percussion; guest: Naima Yazbek, vocals.

Production: Toufic Farroukh & Radwan Hoteit.


“8 Original Soundtracks” (Absilon2020)

"8 Original Soundtracks" is the surest way to understand the musical universe of Toufic Farroukh dedicated to cinema. Universe easily written for a large ensemble (Al Mahd), transposable to more organic for string quartet (Terra Incognita), or with a more relaxed form (Nour),, but still as precise and dynamic (Ladder to Damascus or A Man of Honor). A concentrate of melodies (Bonne à vendre or Histoire d'un Retour), minimalist aesthetic very cut (Falafel)...

"8 Original Soundtracks" a double album that gives very particular sounds and very different tones. The technical approach, the playing, the recording itself, is particularly sensitive to listening. Toufic Farroukh, favors a clear line as a resonance to the image that everyone will be able to see a link or not. As if distanced from itself, music takes us on intoxicating paths, both autonomous and perfectly articulated between them.

The cinema, said André Bazin , “substitutes for our gaze a world which agrees with our desires”…. And to our ears?!

STORY OF A RETURN (1994) a film by Jean Claude Codsi. TERRA INCONGNITA (2002) a film by Ghassan Salhab. GOOD FOR SALE (2006) a documentary film by Dima al Joundi. AL MAHD (2006) a film by Mohamad Malas. FALAFEL (2006) a film by Michel Kammoun. A MAN OF HONOUR (2010) a film by Jean Claude Codsi. LADDER TO DAMASCUS (2013) a film by Mohamad Malas. NOUR (2017) a film by Khalil Dreyfus Zaarour.


Nahawand
Silene Dance

Untamed Elegance (Scale Art & Culture / Bacodistrib 2023)

« Minutieusement et amoureusement construit, Untamed Elegance est un disque qui, non sans pudeur, dévoile les beautés discrètes et persistantes d’un grand voyage hors du temps et des modes. »

« La musique de Toufic Farroukh est multiple…L’acte de création commence toujours chez lui par une vibration sous l’influence d’une mélodie qui surgit, pour devenir très présente, et qui amènera naturellement avec elle la suite de la composition. Autant d’histoires que raconte cette musique élégante, et chez Toufic Farroukh, par-delà les vicissitudes de notre monde, il y a aussi la situation de son cher Liban et le va-et-vient constant entre temps de guerre et temps de paix – la vie veut croire qu’elle peut être belle.” Denis Desassis

Toufic Farroukh : Saxophones, Percussions, Leandro Aconcha : Piano, Claviers, Jean-Luc Lehr : Basse Electrique (sauf 3, 5, 7 et 8), Xavier Rogé : Batterie, Sylvain Gontard : Trompette, Bugle, Paco Andreo : Trombone, Benachir Boukhatem : violon, Justina Zajancauskaite : violon, Lilla Peron : Alto, Sary Khalifé : Violoncelle, Fanny Laignelot : Flûte, piccolo, Julien Chabod : Clarinette. Alberto Garcia: Chant (3), Nelson Veras : Guitare acoustique (3, 11), Marc Buronfosse : Contrebasse (3, 5, 7 & 8), Sophie Lascombes-Mayrand : Hautbois, Cor anglais (1), Cédric Bonnet : Cor (1), Ali Khatib : Req, Bendir (2, 3, 5), Walid Baba Nasser : Darbouka, Bendir (2, 3, 5).

Composed, Arranged & Produced by Toufic Farroukh; Co-arranged by Leandro Aconcha